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Le cador : Mathieu van der Poel
Qui d’autre ? Ultra-favori de l’épreuve, le petit-fils de Raymond Poulidor a évité les chutes et les problèmes techniques pour signer en puissance une deuxième victoire consécutive dans l’« enfer du Nord ». Il empoche au passage son sixième Monument − les courses d’un jour les plus prestigieuses.
Le fil de la course :
Après avoir laissé les lumières de la course à l’échappée pendant la moitié de la journée, les favoris ont pris les choses en main dans les secteurs pavés les plus difficiles. Au fil des kilomètres, les principaux protagonistes se sont mis en évidence… et ont connu des défaillances techniques, comme Jasper Philipsen et Mads Pedersen.
Confortablement installé en tête de course, van der Poel s’est fait la malle à 59 kilomètres de l’arrivée dans le secteur pavé d’Orchies, et n’a plus jamais été revu par ses concurrents. Il s’impose finalement avec trois minutes d’avance sur son coéquipier Jasper Philipsen. Mads Pedersen complète le podium.
La phrase : « Je voulais rendre la course difficile, mais je n’avais pas prévu de partir à 59 km. C’est ma force, ma façon de faire. J’étais dans un grand jour », s’est félicité Mathieu van der Poel quelques minutes après son arrivée, au micro de l’organisation.
Le chiffre : 47,8 km/h.
C’est la vitesse moyenne de van der Poel sur ce Paris-Roubaix. Les organisateurs avaient prévu une arrivée la plus rapide à 17 h 04 pour une vitesse maximale de 46 km/h. Le champion du monde a terminé la course à 16 h 52.
Le tournant : L’attaque de van der Poel dans la Trouée d’Arenberg.
Le coup de chaud du champion du monde a bien failli flinguer tout le suspense de la course, à plus de 90 km de l’arrivée. Juste après la chicane – où les coureurs auront finalement manœuvré sans encombre – le Néerlandais a déposé Philipsen, Mick Van Dijke et Mads Pedersen dans le secteur pavé, avant de lever le pied.
Nutrisport : C. Les pavés ont tenu leurs promesses mais on ne peut pas dire qu’il y ait eu beaucoup de suspense. Les chaussettes éclatantes de blancheur de Mathieu van der Poel à l’arrivée nous laissent d’ailleurs sur notre faim. On en regretterait presque les visages hagards, maculés de boue, de l’édition 2021, ou le final haletant de l’édition féminine, achevée dans un vélodrome électrique. Bref, en termes de spectacle, c’était sympa, mais sans plus.